Documents audio-visuels

Les films de l’Afrée sont des documents de travail destinés à servir de support à une réflexion entre professionnels. Ils ont été réalisés dans le cadre des collaborations pluridisciplinaires autour de la naissance.

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Prix unitaire : 30€

ENCEINTE ET TOXICOMANE

Réalisation : R.-M. Toubin, F. Molénat, C. Maurin (1998) – Durée : 20 min

A l’occasion d’une quatrième grossesse, un couple issu d’un lourd passé de toxicomanie pose la question : « Dans le regard des professionnels, sommes-nous parents ou toxicomanes ? ».

Une sage-femme témoigne d’une pratique innovante basée sur un rigoureux travail de liens interprofessionnels, pour qu’à chaque étape les parents et l’enfant se sentent réellement accueillis, une fois dissipées les peurs réciproques. Ce document illustre le travail d’une cellule de prévention concernant les familles concernées par l’usage de drogue. Une sage-femme rencontre la future mère dès sa première consultation et explore avec elle ses aspirations et ses peurs. Parallèlement, elle parle de cette famille aux équipes concernées (grossesses à risque, salle d’accouchement, unité-kangourou etc…), afin de modifier les représentations des soignants, souvent habités des mêmes peurs que les femmes toxicomanes. Elle travaille également en lien étroit avec les médecins et pharmaciens qui gèrent la prise de toxiques. Une pédiatre rencontre les parents avant la naissance afin de leur parler de la prise en charge de leur enfant pour le sevrage. Une pédo-psychiatre participe à la réflexion et rencontre les parents qui le souhaitent à partir d’une présentation de son rôle éventuel par la sage-femme. Cette pratique fondée sur une modification des représentations tant des parents que des professionnels donne des résultats remarquables sur le déroulement obstétrical et pédiatrique. Les liens de confiance ainsi créés permettent aux parents de rencontrer au mieux leur enfant et de le faire suivre ultérieurement.

Public : équipes médicales, sociales et psychologiques concernées par la prévention de la maltraitance, la toxicomanie, le soutien de la formation parentale.


ROSE ET SA MERE

Réalisation : F. Jardin – F. Molénat – C. Maurin (1995) – Durée : 25 min

Après une grossesse dans une dérive extrême, une mère s’accroche à son enfant dans une relation fusionnelle, puis se désorganise psychiquement lorsqu’elle doit s’en séparer. Rose et sa mère ont bénéficié d’une psychothérapie conjointe ainsi que d’un accueil social adapté. La mère peut témoigner de sa reconstruction progressive, grâce au regard positif des tiers et aux progrès de l’enfant qui ont permis un réaménagement de ses propres expériences infantiles. La richesse d’un accompagnement pluridisciplinaire a permis à chacune d’elles de retrouver une sécurité et de mobiliser ses ressources.

Ce film a été réalisé avec le soutien de la Fondation de France, de l’Oeuvre Grancher, de la Fondation de Rothschild.


 POURQUOI JE FAIS TANT D’ENFANTS ?

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin (1992) – Durée : 22 min

La situation de Joëlle M. est exemplaire des problèmes rencontrés par les équipes médico-sociales, particulièrement lors de maternités répétées. Instabilité et violence ont pendant longtemps suscité un sentiment d’impuissance et d’échec relationnel chez les différents intervenants qui l’ont connue. L’histoire personnelle de Joëlle M., abandonnée en Corée et adoptée à 11 ans en France, éclaire ses difficultés d’accès à la fonction maternelle. Malgré les placements des deux premiers enfants, le maintien et le suivi très attentif du troisième puis du quatrième ont permis que la mère retrouve confiance dans ses propres capacités et dans celles de son entourage.


LES LIGNES DE LA MAIN OU LA RÉVÉLATION DE LA TRISOMIE 21

Réalisation : J. Roy, F. Molénat, C. Maurin (1991) – Durée : 20 min

Deux couples parlent de leur enfant (2 mois, 2 ans) porteur d’une trisomie 21. Ils décrivent leurs propres sentiments et la manière dont ils ont ressenti l’annonce de l’anomalie chromosomique par l’équipe médicale. Des soignants concernés par cette situation évoquent leurs propres émotions face à la découverte d’un handicap et la réflexion qu’ils mènent pour mieux entourer l’enfant et ses parents.

Participation : Services de Gynécologie-Obstétrique (CHU Montpellier).


INTERRUPTION TARDIVE DE GROSSESSE POUR MALFORMATION FOETALE : UNE HISTOIRE D’AMOUR

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin (1991) – Durée : 27 min

Huit mois après avoir subi une interruption tardive de grossesse (au 6e mois) pour une grave malformation foetale, une jeune femme témoigne de la nécessité d’un accompagnement attentif et permanent de la part de l’équipe médicale. Elle évoque également le temps nécessaire pour retrouver sa place de mère et de femme. Le respect et l’attention dont elle a pu bénéficier lui permettent de garder de cet épisode douloureux un « bon souvenir ».

Participation : Centre de Foetologie (CHU Montpellier) – Concours financier : Fondation de France


UN BÉBÉ SANS OMBILIC : L’ACCUEIL ANTÉNATAL D’UN ENFANT PORTEUR D’UNE MALFORMATION

Réalisation : J. Roy, F. Molénat, C. Maurin (1990) – Durée : 24 min

A l’occasion de la découverte tardive d’une malformation de la paroi abdominale d’un foetus, des parents et des médecins se questionnent sur la conduite à tenir. Ce document relate leur cheminement au fur et à mesure que se précise le diagnostic. Il souligne la qualité de la réflexion des médecins et des parents autour des questions suivantes : l’appréciation de la « valeur » d’un enfant, l’indication d’une éventuelle interruption de grossesse, l’accompagnement technique et relationnel des parents.

Participation : Centre de Foetologie (CHU Montpellier) – Concours financier : Conseil Général de l’Hérault, Laboratoires Delagrange


 COMPÉTENCES DU NOUVEAU-NÉ, COMPÉTENCES DES PARENTS

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin (1990) (avec G. Jeliu, professeur de pédiatrie à l’Université de Montréal et A.M. Navon, psychanalyste) – Durée : 21 min

L’évaluation comportementale du nouveau-né proposée par Brazelton constitue, surtout dans les situations de vulnérabilité particulière, un extraordinaire outil de prévention qui passe par le soutien précoce des capacités du nouveau-né et des capacités des parents. Le Dr Jeliu décrit cette approche et « l’état d’esprit » qui s’y rattache.

Participation : Services de Gynécologie-Obstétrique (CHU Montpellier).


UN ENFANT QUI N’A PAS PU VIVRE

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin.(coll. scientifique J. Roy) (1988) – Durée : 30 min

Ce document met en évidence le rôle prépondérant des équipes médicales confrontées à la mort périnatale. Face à la détresse qui surgit, des professionnels s’interrogent sur leur propre implication, la maîtrise à acquérir. Des parents témoignent et soulignent l’importance de ce qui peut être puisé dans l’entourage, en particulier médical. Sont également évoquées l’angoisse qui surgit lors d’une grossesse ultérieure et la sécurité psychologique que peut apporter l’équipe soignante.

Participation : Services de Gynécologie-Obstétrique et de Pédiatrie néonatale (CHU Montpellier) – Concours financier : Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité – ** Primé : Festival Vidéo-psy d’Ile de France (1988) « pour la qualité du travail d’une équipe médicale et ses réalisations ».


L’ENFANT ET SON HANDICAP : DES PARENTS TÉMOIGNENT

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin. (Coll. scientifique J. Roy) (1987) – Durée : 20 min

Face au handicap d’un enfant, les professionnels de santé se sentent parfois impuissants voire inutiles. Pourtant leur rôle est primordial. Ce film souligne l’importance du soutien et de l’accompagnement qu’ils peuvent apporter aux parents et à l’enfant dans ces situations chargées d’émotion. Trois histoires d’enfants, de handicap différent par la gravité, l’âge d’apparition et l’évolution, sont évoquées par des parents qui décrivent le douloureux chemin qu’ils ont dû parcourir pour rencontrer leur enfant, mais témoignent également de sa qualité de vie malgré ses limites.

Participation : Clinique Peyre-Plantade (CHU Montpellier) – Concours financier : Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité.


RÉVÉLATION ANTÉNATALE D’UNE MALFORMATION : UNE SOLITUDE À PARTAGER

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin (1987) – Durée : 25 min

A quatre mois et demi de grossesse, une femme s’entend confirmer le diagnostic anténatal par échographie d’une grave malformation chez son enfant. Ce document est une mise en parallèle de la souffrance de cette femme et de la souffrance des soignants à partir d’une atteinte de l’intégrité corporelle d’un enfant. Une histoire de solitude à plusieurs niveaux.

Participation : Services de Gynécologie-Obstétrique (CHU Montpellier) – Concours financier : Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité – ** Primé : Clé d’argent au 12e Festival Vidéo-psy de Lorquin (1988).


DEVENIR MERE

Réalisation : F. Molénat, C. Maurin (1986) – Durée : 17 min

Ce film met en relief l’importance du lien tissé par les équipes soignantes lorsqu’une femme dont le passé est émaillé de carences affectives et éducatives va à son tour être mère. Une jeune femme témoigne des difficultés rencontrées avec ses trois premiers enfants. A l’occasion d’une quatrième grossesse, un travail de soutien porte ses fruits. Le film souligne la nécessité d’un accompagnement prolongé pour que les capacités mises à jour chez la mère puissent continuer à se développer.

Participation : Clinique Peyre-Plantade (CHU Montpellier) – Concours financier : Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité – ** Primé au Festival Vidéo-psy d’Ile de France (1988) « pour la qualité du travail d’une équipe médicale et ses réalisations ».


 LA MERE AUSSI EST UNE PERSONNE

Réalisation : F. Molénat, F. Rouleau (1986) – Durée : 45 min

Ce film illustre un aspect de la collaboration entre une équipe obstétricale et une équipe pédopsychiatrique. Il s’inscrit dans une recherche sur la prévention des troubles du développement du jeune enfant et sur le rôle de l’environnement médical dans cette prévention.

Des parents évoquent leur désarroi devant l’arrivée d’un enfant très vulnérable. Des mères racontent comment l’inquiétude, l’angoisse peuvent marquer les échanges, aggraver les difficultés. Les professionnels s’interrogent et prennent conscience qu’aider une femme désemparée à rencontrer son enfant passe, entre autre, par leur propre capacité à rencontrer cette femme.

Participation : Services de Gynécologie-Obstétrique (CHU Montpellier) – Concours financier : Antenne 2, Ministère des Affaires Sociales et de Solidarité, Conseil Général de l’Hérault, CHU de Montpellier. – ** diffusé sur Antenne 2 (juillet 1986) – ** primé au Festival Vidéo-psy d’Ile-de-France (1988) « pour la qualité du travail d’une équipe médicale et ses réalisations ».

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